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De : gc@deltalink.org
Objet : Notes de voyage 0 - Octobre 2001 - C'est parti!
Date : 13 octobre 2001 17:28:31 GMT+02:00
À : info@deltalink.org
Ouagadougou, samedi 13 octobre 2001
Chers correspondants habitués,
Chers nouveaux correspondants,
Chers amis,
Quelle course! Je n'ai pas eu le temps de vous prévenir, excusez-moi du
choc, mais voilà: c'est reparti pour un tour!
Je viens d'arriver à Ouagadougou, mais cette fois, le but est légèrement
différents des précédentes: un peu de vacances et de tourisme, avec
Françoise (mon épouse pour ceux qui ne saurait pas). Il va sans dire, comme
d'habitude, que je ne vous garantis pas des messages quotidiens et
passionnants, et que ces messages restent sans prétention, comme un clin
d'oeil amical par dessus les différences culturelles qui nous choquent ou
nous font rire, mais qu'il est actuellement toujours plus important de
découvrir et d'accepter. Ces notes sont à prendre au premier degré, il ne se
passe en général pas 24 heures entre les faits et leur récit et je ne suis
pas journaliste.
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Les bagages. Tout a évidemment commencé par les bagages et c'est un peu mon
problème. Je ne sais pas voyager sans emporter toutes sortes de choses,
peut-être inutiles, mais qui pèsent vite lourd. Il y a l'informatique et ses
accessoires, les habits, les cadeaux (peu nombreux cette fois!), les
articles de confort, les médicaments, les outils... Et en ce qui concerne
les outils, il faut bien faire attention de ne pas avoir un cutter, un
tournevis ou un couteau suisse dans ses bagages de cabine!
On profite de billets d'avion avec 30 kg de bagages chacun, ce qui nous a
permis d'ajouter une valise de livres pour la bibliothèque scolaire de
Mouni: 25 kg à elle seule!
Et puis, il y a eu les billets: on vole avec Sabena dont les affaires en
Suisse sont administrées par Swissair! Je crois que pour cette fois, c'est
encore bon, même si on a dû faire ré-émettre un jeu de billets avec le bon
poids de bagages, un jour avant le départ.
Pour plus de sûreté et gagner du temps vendredi matin (40 minutes entre
l'arrivée du train et le décollage de l'avion), nous avons consigné les
bagages jeudi soir. C'est cool et sans stress, surtout avec 60 kg en 4
objets.
Le jour J, vendredi 12, on n'a qu'un bagage de cabine chacun, le mien
contenant principalement mon iBook, inséparable complice de mes séjours en
Afrique. Joëlle, notre fille est de corvée pour nous mener à la gare de
Morges pour 5h50!
À l'aéroport, premier incident: le cadre de détection des métaux siffle à
chaque passage de Françoise. Ce manque de respect est énervant alors même
que contrairement aux habitudes, pour moi il était resté muet (d'admiration,
je pense?). On n'était pas loin de la fouille au corps quand ce foutu
appareil s'est enfin calmé!
Second incident: un jeune "contrôleur de papiers" ne veut pas laisser
embarquer Françoise qui n'a pas de visa valable pour le Burkina. Il ignore,
semble-t-il, qu'on peut faire un visa de courte durée à l'aéroport de
Ouagadougou et compulse fébrilement son manuel. Alors que je commence à
monter les tours, sa collègue le dépanne en lui montrant la bonne page du
bouquin. L'incident est clos.
Le vol Genève-Bruxelles est assuré par Sabena. Il y a une certaine
incertitude quant à une grève possible du personnel de cette compagnie, mais
tout se passe finalement sans encombres.
À bord du vol Bruxelles-Ouagadougou, on est déjà un peu dans l'ambiance
africaine, dans la mesure ou la tablette du siège de Françoise est
inutilisable et que l'écran de télé le plus proche est hors service!
Heureusement, la vue sur le Sahel est absolument fantastique: sable,
rochers, sable, rivière, sable, rochers, pistes, sable, rochers, arbres,
sable... à perte de vue, et pour autant qu'on décode correctement les
images, ce qui reste à prouver, mais en tous cas, c'était beau!
Arrivée à Ouagadougou à 15h35 locale (17h35 en Suisse). Il fait 37°C.
On perd un peu de temps avec la demande de visa de Françoise, mais tout
baigne et nos bagages sont là aussi!
On est attendu par quelques amis:
- Mahamady Rabo, un des artisans de l'opération "Mil pour le Sahel" qui nous
a permis de distribuer presque 7 tonnes de céréales entre mai et août
derniers;
- Aly Ouédraogo, "informaticien" de Ouahigouya, qui a fait le déplacement
pour nous accueillir (il faut dire que je lui apporte un téléphone
cellulaire!);
- Ahmed Lamine Savadogo, enseignant, actuellement étudiant à l'École
Nationale de l'Administration et de la Magistrature (ENAM);
- un collègue d'Étude d'Ahmed Lamine;
- Sylvain, chauffeur de taxi que j'aime bien (et qui a une Mercedes, pour
nos bagages!).
Françoise découvre l'hôtel Riviera, alors que je suis surpris en bien: on a
fait des travaux d'entretien et d'amélioration. Suffisamment rare pour être
mentionné!
Le soir, on est invité chez notre amis Abdoul Salam Kaboré, le pharmacien de
Pissy (quartier sud-ouest de Ouaga), pour un superbe méchoui avec d'autres
invités. Outre Salam, ancien ministre de Sankara, et sa femme Michelle, il y
avait là les Moissonnier, un couple de français, enseignants à la retraite;
Augustine Dallh (avec laquelle j'avais un projet de boutique Apple qui a été
abandonné); son mari Ousmane Savadogo carde à la SGBB, banque assez
importante; un cadre dans le système fiscal burkinabè; un responsable d'un
projet d'alimentation en eau; l'épouse de celui-ci... et nous.
Les
Moissonniers ont été les profs et directeur de lycée de Salam et de toute
une élite formée il y a une trentaine d'années. Le méchoui est excellent et
la discussion très intéressante... Il est bien minuit quand on rentre à
l'hôtel.
---
Avec mes amicales salutations à tous!
Gilbert Cujean
Cellulaire: +226 / 82 58 79 (jusqu'au 4 novembre 2001)
--
... en VACANCES au Burkina faso. [:-3)=
Date : 16 octobre 2001 08:16:37 GMT+02:00
De : gc@deltalink.org
Objet : Notes de voyage 1 - Octobre 2001 - Démarrage
À : info@deltalink.org
Ouahigouya, lundi 15 octobre 2001
Boujour à tous,
Ça démarre tranquillement et les choses les plus intéressantes sont encore
devant nous. Ce message ne contient rien d'exceptionnel: si vous avez mieux
à faire, zappez, on se retrouvera au prochain!
---
Samedi matin, on a réquisitionné Sylvain le taximen pour une course
multiple. D'abord, réserver des place dans le car de dimanche pour monter à
Ouahigouya. Pas de problème, on peut choisir les meilleures places, où on
peut tendre les jambes.
Seconde étape au Centre artisanal où on doit
remettre un courrier de Suisse à un "bronzier". Harcèlement désagréable mais
inévitable des jeunes marchants de souvenirs, entre le taxi et le Centre, à
l'allé comme au retour. Il faut élever la voix pour s'en débarrasser, mais
je commence à avoir l'habitude...
Bref arrêt chez H2 Informatique, le principal client de DeltaLink. On trouve
M. Haddad en plein inventaire. Il nous montre la prochaine publicité (demi
page) pour sa boutique de seconde main: des ordinateurs complets dès 119'000
F CFA, toutes taxes comprises (CHF 280.-). Quand on connaît les taxes qui
sont perçues à la douane et la TVA de 18%, c'est vraiment pas cher.
On passait surtout pour qu'il fasse connaissance de Françoise et pour le
remercier de nous transporter gratuitement 50 kg de livres pour la
bibliothèque de Mouni, dans son prochain container, avec les 3 palettes qui
attendent le départ à La Sarraz. Pour le reste, je reviendrai après nos
vacances!
Passage à l'aéroport pour reprendre le passeport de Françoise avec un beau
visa. Prendre un visa à l'entrée coûte 15 francs suisses de moins qu'à
Genève, mais c'est nettement plus ennuyeux et long (3 pages de
renseignements à remplir!)... et il faut repasser le lendemain! On ne nous y
reprendra plus!
On fait un saut à la Maison du Coeur de Josette Boegli. Je pense qu'il est
inutile de rappeler l'action sociale de cette Suissesse qui depuis 15 ans
s'occupe des filles mères et des cas sociaux d'un quartier au sud de Ouaga
(nourriture et médicaments pour près de 400 personnes, logement pour une
quarantaine). Elle est régulièrement médiatisée en Suisse et —avis aux
amateurs— elle participera au marché de Noël à Morges où elle vendra ses
superbes colliers en faveur de son association. Nous trouvons Mme Boegli
fatiguée (elle avoue s'être épuisée ces dernières années), mais heureuse et
soulagée d'avoir maintenant enfin une personne de confiance qui reprend son
travail ici. Elle ne vient plus que quelques mois par années pour superviser
sa Maison du Coeur.
Nous lui remettons le dernier reliquat de l'opération
"Mil pour le Sahel", à savoir FF 350.-. "Ça tombe bien", dit-elle, "notre
pompe a besoin d'une réparation urgente!".
Pour ceux qui n'ont pas participé à notre opération "Mil pour le Sahel", je
dois juste rappeler le résultat des courses:
- en novembre 2000: 500 kg de sorgho à la cantine scolaire de Mouni;
- en mai 2001: 500 kg de mil à Gorguél et 500 kg de mil à Arbinda, aux vieux
et aux plus démunis de ces villages;
- en juin 2001: comme en mai, ainsi que 500 kg de sorgho aux femmes de
Mouni, dans les 3 lieux en ma présence;
- en août 2001: 1'100 kg de mil à Gorguél, 1'800 kg de mil à Arbinda et
1'000 kg de sorgho à Mouni, cette dernière phase de l'opération étant le
résultat de la collecte de CHF 2'160.- auprès d'une vingtaine de
correspondants de mes Notes de voyage;
- en septembre 2001: FF 450.- à la Maison du Coeur (reliquat au Burkina);
- en octobre 2001: FF 350.- à la Maison du Coeur (reliquat en Suisse).
Donc au total: 6'900 kg de céréales distribuées et FF 800.-.
Un dernier et court arrêt à "La Forêt" pour se désaltérer et on est de
retour à l'hôtel Riviera. Notre taximen est sidéré qu'on ait fait cette
course (9h30-12h30) sans jamais faire demi-tour! Il faut dire que je
commence à connaître Ouaga...
Un peu après midi, patatra! En allant en direction de la cuisine pour
commander les repas, je me prends le pied dans une sorte de micro palissade
en fer décorative (!?!) et me retrouve à plat ventre par terre! J'ai amorti
le choc les main en avant, mais je me relève avec une assez forte douleur au
coude gauche... Je pensait que ça passerait rapidement, mais vers le milieu
de l'après-midi la douleur était vraiment forte et il y avait un peu
d'enflure. Rendez-vous est pris à 17 heures avec le Dr Zongo que je connais.
Il me dit que seule une radio peut lever le doute d'une fracture, mais il
faut attendre lundi car samedi soir, ce n'est plus possible!!! Je dis que
demain nous bougeons à Ouahigouya, alors en dernier ressort il appelle une
clinique d'urgences qui par chance avait encore une technicienne en
radiologie sur place. Bougez pas, on arrive! C'est bien sûr à l'autre bout
de la ville: El Fateh-Suka, superbe clinique offerte au Burkina par le
colonel Khadafi. Clic-clac, merci Khadaf! Il n'y a malheureusement plus de
radiologue à ces heures. Le Dr Zongo, atteint par téléphone me donne
rendez-vous à 10 heures demain dimanche pour interpréter le cliché. En
attendant, c'est Voltaren et Dafalgan (pub gratuite!).
Plus tard, la douleur ayant pratiquement cessé, nous allons manger avec
Djibril Koura et sa femme. Lui, c'est l'artisan principal de notre opération
de distribution de mil. Il est responsable de projet à la Croix-Rouge
burkinabè. Sa femme est secrétaire au Ministère du commerce extérieur.
Dimanche matin: verdict du Dr Zongo. Il n'y a pas de fracture évidente,
peut-être un léger déplacement anormal d'un os de l'articulation. Il faut
bouger le moins possible et continuer les anti-inflammatoires.
... Et c'est le bras en écharpe dans une sangle à bagage que j'ai fait le
déplacement en car jusqu'à Ouahigouya (14h-16h45). Aly nous attendais avec
un véhicule car même avec 4 bras valides, 6 bagages pour 70 kg auraient fait
un peu trop!
L'accueil au Colibri est chaleureux. Un peu plus tard, Abdoulaye Ouédraogo
et Abdoul Karim Bagaya viennent nous rendre visite. le premier est
responsable des ressources humaines à la Direction Provinciale de
l'Enseignement de Base et de l'Alphabétisation (DPEBA). C'est aussi le
président d'Enseignants Sans Frontières Burkina et le promoteur du projet de
bibliothèque scolaire au village de Mouni. Abdoul Karim est directeur de
l'école de ce village.
Pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents, voici un bref résumé du
sujet:
- En 1998, Abdoulaye a parlé à Françoise de son idée de créer une
bibliothèque scolaire dans son village d'origine: Mouni, à une vingtaine de
kilomètres de Ouahigouya (environ 900 habitants et 130 enfants scolarisés).
- Le projet étant modeste et réalisable, nous avons décidé de la financer.
- Au début 2000, puis en automne de la même année, alors que la
"Bibliothèque scolaire Cujean" commençait à fonctionner, Françoise devait
renoncer à deux reprises de se déplacer au Burkina, à cause de l'état de
santé de ses parents.
- Lors de chacune de mes visites, les habitants de Mouni m'ont manifesté une
grande sympathie et mon offert de nombreux cadeaux, malgré la grande
difficulté de communication (l'école n'existant que depuis une dizaine
d'années, personne ou presque ne parle le français!).
- Depuis le début de l'année scolaire 2000-2001, la bibliothèque fonctionne
avec quelques dizaines de livres, mais l'outil pédagogique est en place, la
population a joué le jeu, le directeur de l'école est approuvé et soutenu
dans ses efforts.
---
Voilà, demain matin (mardi) on va à Mouni, il s'y passera certainement des
choses intéressantes!
Amitiés,
Gilbert Cujean
Cellulaire: +226 / 82 58 79 (jusqu'au 4 novembre 2001)
--
... en VACANCES au Burkina faso. [:-3)=
Date : 17 octobre 2001 23:47:23 GMT+02:00
De : gc@deltalink.org
Objet : Notes de voyage 2 - Octobre 2001 - Marche à pied
À : info@deltalink.org
Dori, mercredi 17 octobre 2001
Hello,
Je vous avais prévenus, les messages sont plus espacés, et il me semble que
je n'ai pas grand chose à vous dire, et surtout rien qui dépasse
l'énumération des faits...
Mais bon, c'est aussi MES notes de voyages, après tout!
---
Lundi 15 octobre, à Ouahigouya, tournée des popotes:
- À la DPEBA, le directeur Saïdou Ouédraogo nous accueille, jovial comme
d'habitude: "Madame Françoise, est-ce que la dernière fois qu'on s'est
rencontrés ce n'était pas deux jours avant la finale de la Coupe du monde en
98?". En effet, ce fou de l'équipe de France de foot et de Nantes-Atlantique
se souvient de tous les matchs de ses équipes fétiches!
On lui parle de Mouni, et je lui transmet un exemplaire de la facture
"offerte", mais au nom de la DPEBA, de 50 kg de livres qui seront acheminés
ultérieurement. Pour l'immédiat, nous lui demandons de nous prêter son
véhicule (Pick-up double cabine, 4x4) pour notre expédition à Mouni le
lendemain. Il accepte très gentiment en remarquant que contrairement aux
autres emprunteurs, j'ai l'habitude de le rendre avec plus de gasoil qu'au
départ.
- À la "Voix du Paysan", radio locale des Groupements Naam (coopératives
paysannes) qui est soutenue par Frank Musy et la Radio Romande, je cherche à
voir Adama Sanga. Certains d'entre vous auront écouté, il y a quelques
semaines, dans "Tombouktou 52 jours" (RSR 1, 13h30-14h), les extraordinaires
exploits de ce Burkinabè qui découvrait la Suisse Romande avec Sonia Zoran,
alors qu'il quittait son pays pour la première fois! Je dois remettre à Adama une
copie de ces émissions pour diffusion sur sa radio.
Il n'est pas là, mais je laisse mon numéro de téléphone à Etienne, le
technicien que j'ai également rencontré en Suisse, en juillet dernier.
- À la banque BICIA-B, le directeur est absent, mais je suis surtout venu
pour changer 2'000 francs français. Dommage, alors que j'ai fais attention
de ne prendre que des coupures modestes (FF 100.-), ils n'acceptent plus que
les billets de 500! Les choses s'arrangent quand je dis que j'ai un compte:
il suffit de verser la somme sur le compte et de prélever ensuite le même
montant, ça, c'est possible! Logique, non?
- Au "Mini-Prix du Nord" où je suis (re)connu, je commande de l'eau pour
l'expédition de mercredi et achète la presse burkinabè (dont l'Indépendant
de demain!). Le 15 octobre 1987 —"Putain, 14 ans!", comme le titre en une un
des journaux— le Président Thomas Sankara était assassiné,
vraisemblablement sur ordre de Blaise Campaoré, président actuel. Une partie
du peuple burkinabè commémore ce moment tragique, l'autre fête l'arrivée
d'un nouveau régime... la seconde tranche étant de plus en plus élitaire au
fil des ans, la plupart des habitants du pays se rendant compte que le parti
au pouvoir, corrompu et fraudeur, les a bernés.
- À la pharmacie, je trouve sans peine un anti-inflammatoire générique du
Voltaren (Olfen) pour continuer le "traitement" de mon coude.
On termine la virée, entièrement à pied —et au pas de charge, prétend
Françoise— par une petite bouffe à "La Couronne". L'après-midi se passe tranquillement, Françoise épuisée faisant une sieste
prolongée.
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Comme je suis en retard, qu'il se fait tard, que je dois travailler les
photos pour la suite et que je veux tester la connexion depuis Dori, je
continuerai dans un prochain message.
Ciao,
Gilbert Cujean
Cellulaire: +226 / 82 58 79 (jusqu'au 4 novembre 2001)
--
... en VACANCES au Burkina faso. [:-3)=
Date : 19 octobre 2001 08:49:53 GMT+02:00
De : gc@deltalink.org
Objet : Notes de voyage 2bis - Octobre 2001 - (à suivre)
À : info@deltalink.org
Gorom Gorom, vendredi 19 octobre 2001
Chers correspondants,
Chers amis,
On fait une virée extraordinaire dans le nord du Burkina, mais on bouge tous les jours et il m'est impossible de vous raconter ça au fur et à mesure.
Mais tout va bien, il fait 39°C (à l'ombre sous abri, bien sûr!), Internet fonctionne (si vous recevez ce message) et les gens sont accueillants.
Si vous trouvez une carte du Burkina (il y en a sur Internet!), voici l'itinéraire:
- Mercredi: Ouahigouya, Titao, Djibo, Arbinda, Dori.
- Jeudi: Dori, Gorom Gorom.
- Vendredi: Gorom Gorom, Markoy, Sigberi (?).
- Samedi: Sigberi, Gorom Gorom, Oursi, Gorom Gorom.
- Dimanche: Gorom Gorom, Arbinda, Djibo, Titao, Ouahigouya.
... Suivez-nous! NB: tous les bled ne sont pas forcément sur la carte.
À bientôt donc,
avec nos amicales salutations à toutes et à tous,
Gilbert Cujean
Cellulaire: +226 / 82 58 79 (jusqu'au 4 novembre 2001)
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... en VACANCES au Burkina faso. [:-3)=
Date : 20 octobre 2001 09:48:23 GMT+02:00
De : gc@deltalink.org
Objet : Notes de voyage 2ter - Octobre 2001 - (ça vient)
À : info@deltalink.org
Gorom Gorom, samedi 20 octobre 2001
Coucou,
Encore un peu de patience et je rattraperai le retard, c'est promis, mais le traitement des photos et le rassemblement de mes pensées demande vraiment trop de temps alors que nous sommes nomades.
Sans compter que les batteries (de l'ordinateur!) se rechargent nettement plus aléatoirement!
Bon week-end à tous et souvenez-vous que la patience est la mère des vertus!
Je vous embrasse,
Gilbert Cujean
Cellulaire: +226 / 82 58 79 (jusqu'au 4 novembre 2001)
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... en VACANCES au Burkina faso. [:-3)=
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